De la bibliomancie à la divination
Chère lectrice, cher
lecteur, je suis ravie de vous retrouver pour partager avec vous l’un de mes
outils de prédilection : la bibliomancie.
Si ce mot vous est méconnu, sachez qu’il s’agit d’une pratique divinatoire millénaire qui, contrairement à d’autres
méthodes médiumniques, a traversé le temps. Cet art consiste à ouvrir de façon
hasardeuse un écrit (livre, journal, bande dessinée, recueil de citations ou de
poèmes, etc.), et à tirer de la
lecture d’un paragraphe un message qui
répondra à nos interrogations ou une décision
relative à un événement ultérieur.
Pour celles et ceux que cela
intéresse, quand mon attention se porte sur les vers d’une poésie, le
principe est alors dénommé « stichomancie »
ou « rhapsodomancie ». Vous avez sûrement entendu
parler d’Alfred de Musset ? Bien qu’il ait vécu au 19ème
siècle, ce poète et dramaturge français s’en servait. D’après son frère Paul,
l’auteur avait un goût singulier
pour les oracles virgiliens. Les
vers qu’il consultait avec le plus de confiance étaient ceux de Shakespeare.
Des signes dès le 1er janvier 2020
Lors du Nouvel An, chez mes beaux-parents nous avons déjeuné. Après un interminable déjeuner, ponctué de causeries et de rires, j’ai rejoint le canapé. Même si j’apprécie les réunions familiales et amicales, les conversations finissent toujours par m’endormir et, pour me tenir éveillée, les meilleures solutions pour moi sont soit de participer à un jeu de société, soit de bouquiner. A cet instant précis, vu que tous les autres continuaient à papoter, mon regard s’est naturellement posé sur l’almanach Vermot, le cadeau que mon mari a reçu pour ses étrennes.
Une question, une réponse magique !
Tenant le livre de 384 pages dans mes mains pour m’imprégner de son énergie, et après avoir posé ma question : « quel message avez-vous à me communiquer ? », j’ai fermé les yeux, j’ai inspiré profondément, ouvert l’ouvrage en posant mon doigt sur un passage. Le premier mot qui s’est présenté à moi était sisu. Sa définition m’a fait sourire…
Les synchronicités
Le dimanche 19 janvier,
cherchant un peu de distraction rigolote, je saisis le Vermot et je l’ouvre au
« pif »… Devinez ! Je retombe sur cette 125e page !
Autant la première fois, je suis prête à accepter que le travail commencé
depuis mi-décembre 2019, en lien avec le sisu,
ne soit qu’une coïncidence ;
autant la deuxième fois, cela me conforte sur le fait que les arts divinatoires nous guident – à
votre avis, quelle est ma proportion de chance
d’ouvrir deux fois la même page à 15 jours d’intervalle ?
En soirée, je saisis un magazine sur une étagère et,
inexplicablement, il m’échappe des mains, glisse sur le sol et s’ouvre en page
13/130. Je me penche pour le ramasser et, devant mes yeux ébahis, je vois
apparaître en lettres capitales, sur un fond bleu, sisu.
En de pareilles occasions,
je ne sais pas comment vous réagissez : moi, j’éclate de rire, et je
remercie le monde céleste pour ses signes répétitifs.
A vous qui me lisez, si cela doit vous arriver, comprenez qu’une telle insistance soit nécessite que vous vous penchiez sérieusement sur le sujet, soit signifie que vous êtes sur le bon chemin si vous avez commencé un travail en lien avec la prédiction.